Communiqué : la justice ordonne la remise en liberté de Tariq Ramadan !
16 nov. 2018, Strasbourg – L’islamologue Tariq Ramadan, incarcéré depuis le 2 février 2018 dernier à la prison de Fresnes, vient d’être remis en liberté sous conditions par la justice française, après plus de 9 mois de détention à la suite de plusieurs plaintes pour viols.
Après quatre demandes refusées, la chambre d’instruction vient finalement d’ordonner, à la suite d’une rare audience publique, la remise en liberté du théologien suisse « sous contrôle judiciaire » indique son avocat, maître Marsigny.
Ayant versé la caution de 300.000 euros imposée par la Cour, Ramadan a dû remettre tous ses documents d’identité, à la suite de l’interdiction formelle de quitter le territoire, et devra se rendre une fois par semaine au commissariat de son domicile pour justifier de sa présence.
« J’irais fuir où ? alors que tout va vers mon innocence (…) Je vais rester en France et défendre mon honneur et mon innocence. »
Ces derniers mois, de multiples accusations via les réseaux sociaux ont été lancé, à tort ou à raison, contre plusieurs personnalités, journalistes, hommes politiques pour des affaires similaires d’agressions sexuelles.
Le traitement global, qu’a dû subir Tariq Ramadan pendant cette période, a été un véritable déchaînement de haine, qu’une réelle recherche de vérité sur ces accusations, ce que nous condamnons fermement.
Notre ONG se réjouit de cette première décision de justice en faveur de l’islamologue et ses proches, au vu du traitement médiatique qui a leur été réservé ces derniers mois.
Cojep International suivra de près la suite des événements, et notre organisme tient à souligner une nouvelle fois que nous resterons les fervents défenseurs d’une justice équitable et juste pour n’importe quel citoyen dans le monde.
Porte-parole de Cojep International