Le sujet des droits de l’Homme et la diversité dans le Caucase du sud

Le COJEP, conseil pour la justice, l’égalité et la paix, a tenu une conférence le 03 octobre 2022 au palais des Nations unies à Genève. En effet, la coordinatrice azerbaïdjanaise du COJEP, madame Nushaba MAMMADOVA, l’invité monsieur Frank MUSMAR, académicien, chercheur, spécialiste du Moyen-Orient, et Dudu KELES, coordinatrice des relations internationales pour le COJEP également, se sont exprimés sur le sujet « des droits de l’Homme et la diversité dans le Caucase du sud » pendant la 51^e session du conseil des droits de l’Homme.

Madame Nushaba MAMMADOVA a expliqué dans son discours que « L’Azerbaïdjan est membre de l’ONU depuis 30 ans et a démontré son attachement aux principes de la Charte des Nations Unies et du droit international. Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan sert de modèle de coexistence pacifique entre des peuples de cultures diverses. Dés-lors, le monde a besoin de protéger et de promouvoir les valeurs des civilisations fondées sur la compréhension mutuelle. Néanmoins, l’Azerbaïdjan est soumis à l’agression et à l’occupation par l’Arménie depuis les premières années de son adhésion à l’ONU.

Selon la perspective de l’Azerbaïdjan, conformément aux lois internationales, tourner la page de la guerre, développer des relations pacifiques et coopératives entre les peuples de la région du Caucase du Sud afin de reconnaître mutuellement la souveraineté de l’autre et l’intégrité territoriale avec l’Arménie – est un objectif proche ».

Le conflit du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

Monsieur Frank MUSMAR, académicien, chercheur, spécialiste du Moyen-Orient, a quant à lui exprimé que « le conflit du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan a été désastreux pour la diversité culturelle, le patrimoine et les droits de l’homme. L’occupation de 30 ans par l’Arménie était fondée sur des motifs ethniques et une discrimination nationale, et les villes, les villages et les monuments culturels et religieux de l’Azerbaïdjan ont été détruits. Neuf villes et des centaines de villages d’Azerbaïdjan ont été anéantis. La ville d’Aghdam a été surnommée « Hiroshima du Caucase » par des experts étrangers. Cependant, le gouvernement azerbaïdjanais a tourné la page de la guerre avec l’Arménie et a lancé des programmes de restauration de nombreux monuments, notamment des églises arméniennes dans les territoires libérés. En conséquence, les restaurations comprenaient, mais sans s’y limiter, les monuments chrétiens des régions de Khojavand et de Tarlar et la mosquée Aghdam Juma ».

Dudu KELES a clôt la conférence en soulignant que « en 2014 a été créé le Centre international du multiculturalisme de Bakou, visant à préserver la diversité ethnique, religieuse et culturelle du pays. De plus, lors d’une visite à Bakou en octobre 2016, le pape François a salué l’Azerbaïdjan comme un lieu de tolérance religieuse ».