ONU / Genève: La suppression du droit de veto aux Nations-Unis
Au club Suisse de la presse à Genève, le Conseil pour la justice, l’égalité et la paix (COJEP) a organisé le mercredi 18 décembre dernier une conférence sur le thème du « problème migratoire en Europe » où la suppression du droit de veto a été soulevé par le public présent.
Avec des partenaires Africains étant les plus concernés, cette conférence a eu lieu à l’occasion de la journée mondiale des migrants où le Président de la ligue panafricaine (UMOJA) s’est grandement accentué dans son discours sur les atteintes aux droits fondamentaux en Afrique alors il a encore regretté de voir monsieur Guy Marius SAGNA et plusieurs autres de ses amis sénégalais jetés en prison pour avoir manifesté contre la hausse des prix de l’électricité au Sénégal. Pour monsieur Henda-Senny, les Africains fuient leur continent à cause du manque de liberté.
Par ailleurs, l’activiste sénégalais Guy Marius SAGNA identifié comme leader du mouvement « France Dégage », a reçu le prix d’honneur de l’activiste de l’année lors de cette même activité du COJEP.
En effet a été organisé à cette occasion la 10e édition des prix de Cojep. Une cérémonie de prix organisée tous les ans depuis maintenant 10 ans, décernant différents prix dans différents domaines afin de valoriser les bonnes pratiques.
Néanmoins, l’Ambassadeur mondial pour la Paix d’origine haïtienne, Hugues SANON, a demandé aux Haïtiens, aux Africains et aux humanistes du monde entier de se liguer pour mieux mener leur noble lutte. Il a aussi relaté l’histoire de sa terre natale, mère des indépendances, qui a brisé l’ordre mondial tridimensionnel: colonialiste, esclavagiste et ségrégationniste. De plus, selon monsieur SANON, la lutte pour le respect des droits de l’homme est un combat perpétuel, en particulier les droits fondamentaux dans le monde, alors les organismes de droits humains nationaux et internationaux doivent travailler amplement pour faire échec aux gouvernements et autres violateurs de ces droits combien importants pour un monde meilleur. Le COJEP a donc décidé de décerner le prix honorifique de l’humanitaire au diplomate Hugues SANON pour son grand engagement pris à la cause de l’humanité.
D’autre part, quant au Secrétaire général de l’Association internationale pour la Justice, l’égalité, l’insertion et la Paix, monsieur Auguste ESSAMA a vertement critiqué les conditions d’obtention du titre de séjour en Suisse et en Europe en général où il s’est appuyé sur les discriminations politiques faites par les autorités européennes.
Alors que le journaliste à l’Organisation des Nations unies (ONU), Gorgui Wade Ndoye El Hadji, et un représentant du Parti sénégalais PASTEF ont aussi pris part au débat pour souligner des incohérences dans la politique migratoire, spécialement au niveau des instances internationales. Dans ce cas, les participants ont réclamé clairement une réforme au sein de l’Organisation mondiale afin de répondre aux exigences
Entre temps, la coordonnatrice des projets internationaux au sein du COJEP a fait un rappel sur le projet du COJEP, une ONG qui priorise le multiculturalisme dans ses différentes interventions et qui préconise la réforme au sein du Conseil de Sécurité des Nations-unies. Le COJEP opte pour la suppression du droit de veto à l’ONU mais il souhaite la réhabilitation du rôle de l’assemblée générale. « L’Afrique à elle seule représente un quart des États membres à l’ONU mais elle n’y a pas encore de chaire permanente », a regretté madame Keles, ayant affirmé que les ONGs se sentent exclues au sein des instances internationales.
De ce fait, il faut accorder une place plus importante aux ONGs et cela leur permettront de participer aux instances de décisions internationales, a ajouté la diplomate, qui voit en l’ONU une institution internationale au service d’un système post-colonialiste complexe asservissant l’Afrique dans son ensemble.
Enfin madame Keles s’est dit de croire au « multiculturalisme et au bénéfice mondial existant dans la création des systèmes » mais en se conformant à la probité universelle des droits de l’Homme.
À rappeler, les quatre coins du monde célèbrent chaque année la journée mondiale des migrants, le 18 décembre, mais cette journée a été aussi proclamée par l’ONU le 4 décembre 2001. En effet, l’Organisation mondiale commémore l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille du 18 décembre 1990. Ainsi, tous les États membres de l’ONU sont aussi tenus de célébrer cette journée afin de dissiper les préjugés sur les migrants et de sensibiliser le public planétaire à leurs contributions socio-économico-culturels tant qu’à leurs pays d’origine que leurs pays destinataires.
Samuel JOSEPH